1st January 2021
Il est difficile de se concentrer ou de se motiver à prendre soin de soi lorsque l’on est épuisé. Vous avez peut-être perdu les saines habitudes que vous avez acquises au fil du temps, et l’épuisement peut vous rendre incapable d’exécuter vos tâches ménagères. Voici d’autres exemples auxquels vous vous identifiez peut-être :
- Vous avez mis de côté la saine alimentation, p. ex. vous mangez trop ou pas assez.
- Votre consommation d’alcool ou de drogue augmente.
- Vous tardez à aller au lit pour regarder la télévision ou jouer à des jeux vidéo.
- Vous vous isolez de votre famille et de vos amis.
- Vous procrastinez plutôt que d’accomplir vos tâches ménagères.
- Vous avez perdu de l’intérêt envers les passe-temps et activités qui vous plaisaient.
- Vous ne faites plus d’activité physique.
- Vous négligez vos sentiments et vos émotions.
- Vous ressentez de l’apathie envers votre travail et la vie en général.
- Vous avez une attitude négative et critique envers vous-même et envers les autres.
- Vous avez évacué la pleine conscience de votre vie.
- Vous restez seul à l’intérieur chaque fois que vous le pouvez.
Les solutions rapides et la satisfaction immédiate vous font peut-être vous sentir bien sur le coup, mais, paradoxalement, elles risquent d’empirer votre épuisement à long terme. Quel que soit votre degré d’épuisement, vous devez toujours prendre soin de vous; cela vous aidera à accroître votre résilience et à traverser ces moments difficiles, en plus de vous rendre plus fort, ce qui accélère le retour à la normale. Ne vous attendez pas à reprendre rapidement vos habitudes en matière de soins de soi. Allez-y petit à petit.
Vous avez mis de côté la saine alimentation, p. ex. vous mangez trop ou pas assez :
- Choisissez un repas sur lequel vous vous concentrerez en premier lieu, p. ex. commencez votre journée par un bon déjeuner santé durant un mois, puis réévaluez les choses.
Votre consommation d’alcool ou de drogue augmente :
- Commencez par surveiller la quantité que vous consommez. Faites-le durant une semaine et attendez de voir les résultats. Vous serez alors mieux outillé pour corriger les choses. Sachez qu’il peut être néfaste de cesser soudainement votre consommation d’alcool si vous avez une dépendance. Parlez à votre médecin de famille avant d’arrêter tout d’un coup.
Vous tardez à aller au lit pour regarder la télévision ou jouer à des jeux vidéo :
- Il peut être facile d’entrer dans une spirale en regardant la télévision jusqu’aux petites heures, en vous levant fatigué le lendemain, puis en recommençant jour après jour. Réduisez votre temps d’écran une heure à la fois (p. ex. en allant au lit à 23 h plutôt qu’à minuit) durant quelques semaines avant de trouver l’heure qui vous convient le mieux.
Vous vous isolez de votre famille et de vos amis :
- Il peut être difficile de prendre des nouvelles de vos proches si vous n’avez pas d’énergie en réserve pour vous-même; mais ceux-ci peuvent également être une bonne source de réconfort. Soyez ouvert et honnête quant à votre épuisement et dites-leur que vous avez besoin de plus de temps, d’espace et de soutien.
Vous procrastinez plutôt que d’accomplir vos tâches ménagères :
- Les tâches ménagères sont probablement la dernière chose que vous avez en tête si vous êtes épuisé. Si la situation devient hors contrôle, procédez une pièce à la fois ou concentrez-vous sur une seule tâche à la fois — p. ex. laissez tout de côté et faites seulement la vaisselle. Réévaluez votre plan après une semaine.
Vous avez perdu de l’intérêt envers les passe-temps et activités qui vous plaisaient :
- Consacrer du temps à vos passe-temps vous aidera à vous rétablir de votre épuisement, puisqu’il s’agit de défoulements et qu’ils vous permettent de vous changer les idées. Pour vous aider à reprendre un passe-temps que vous aviez mis de côté, prévoyez quelques heures par semaine que vous consacrerez à cette activité.
Vous ne faites plus d’activité physique :
- L’activité physique rehausse l’estime de soi et atténue les symptômes liés à l’épuisement, comme la léthargie et une grande fatigue. Choisissez trois jours par semaine pour aller marcher afin d’en reprendre l’habitude.
Vous négligez vos sentiments et vos émotions :
- Prenez deux minutes à votre réveil pour prendre conscience de vos sentiments. Vous pouvez prendre en note quelques sentiments si cela vous aide. Vous pourrez ainsi surveiller vos sentiments d’épuisement et constater une amélioration de votre humeur lorsque vous commencerez à prendre soin de vous de nouveau.
Vous ressentez de l’apathie envers votre travail et la vie en général :
- Souvenez-vous des choses que vous appréciez lorsque vous ne vous sentez pas épuisé. Dites-vous que ce sentiment s’estompera et concentrez-vous sur les choses qui vous inspirent.
Vous avez une attitude négative et critique envers vous-même et envers les autres :
- Remplacez chaque pensée négative par une pensée plus positive et soyez indulgent envers vous-même en ce qui a trait à votre épuisement. L’autocritique n’est pas productive et ne vous aidera pas à améliorer votre situation.
Vous avez évacué la pleine conscience de votre vie :
- Si vous pratiquiez la pleine conscience ou la méditation, vous en avez peut-être perdu l’habitude si vous êtes épuisé ou débordé. Pour la reprendre, téléchargez une appli sur le sujet ou passez cinq minutes à votre réveil à respirer en profondeur et à vous concentrer sur votre respiration.
Vous restez seul à l’intérieur chaque fois que vous le pouvez :
- Le monde extérieur peut être intimidant si vous n’êtes pas bien à l’intérieur de vousmême. Vous mettre à l’écart du monde extérieur ne vous aidera pas à vous rétablir de votre épuisement. Sortez et prenez l’air frais, reprenez contact avec la nature, la beauté ou des lieux époustouflants.
Garder le contact lorsque l’on souffre d’épuisement
Vous êtes peut-être épuisé parce que vous avez trop de travail et pas assez de temps libre. Lorsque vous avez du temps libre, vous évitez peut-être de voir des amis ou des membres de votre famille parce que vous êtes trop fatigué. Cependant, vous pouvez garder le contact de façon virtuelle avec les personnes que vous aimez, particulièrement durant la pandémie, alors que les contacts en personne sont restreints.
L’épuisement numérique se produit lorsque vous utilisez vos appareils — téléphones intelligents, ordinateurs portables et télévision — durant des périodes prolongées. Il peut être tentant d’envoyer un message à un ami que vous n’avez pas vu depuis longtemps ou de vous rencontrer par Zoom plutôt qu’en personne. Passer trop de temps sur des plateformes numériques risque d’accentuer votre sentiment d’épuisement.
Voici des conseils pour vous aider à garder le contact, sans aggraver votre épuisement :
- Choisissez un jour de la semaine ou de la fin de semaine où vous n’utilisez pas vos appareils électroniques.
- Une fois par semaine, voyez un ami en personne, même si vous devez rester à 2 mètres de distance.
- Allez marcher avec un collègue ou un ami dans le respect des règles de distanciation physique.
- Passez du temps à travailler dans le potager familial.
- Rencontrez des amis dans un parc.
- Planifiez une activité lorsque vous rencontrez des amis.
- En fonction des restrictions en vigueur dans votre région, invitez un ami à souper plutôt que de vous rencontrer par Zoom.
- Allez visiter un ami plutôt que de le texter.
- Gardez les choses simples : une brève visite pour prendre un café, plutôt qu’un souper élaboré constitue une belle occasion de prendre contact, et exige moins d’effort.
Prendre soin de soi est la solution à de nombreux problèmes dans la vie, dont l’épuisement. Vous le verrez : votre qualité de vie s’améliorera lorsque vous commencerez à prendre biensoin de vous
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La Semaine de sensibilisation aux maladies mentales est une campagne nationale annuelle pour sensibiliser les Canadiens partout au pays à la réalité des maladies mentales. Son objectif est de poursuivre les efforts pour que tous les Canadiens et Canadiennes qui ont besoin de ressources en santé mentale puissent y accéder sans obstacle.
Chez Sobeys inc., nous nous engageons à soutenir votre bien-être mental et à vous fournir les outils, les ressources et le soutien dont vous avez besoin. Dans le cadre de cette démarche visant à favoriser des conversations plus ouvertes et honnêtes en matière de santé mentale, nous avons discuté avec Keith Lyon, du service de ramassage de colis au magasin Sobeys Brookside Mall de Fredericton, au Nouveau-Brunswick, à propos de son expérience de la schizophrénie et de son incidence sur sa vie. Keith a également récemment été choisi comme l’un des Visages de la maladie mentale par l’Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale. Apprenez-en davantage sur cet honneur incroyable.
Qu'est-ce qui vous a inspiré à raconter votre histoire dans le cadre de la Semaine de sensibilisation aux maladies mentales?
Que l'on soit au Canada ou ailleurs, la sensibilisation à la maladie mentale ne devrait pas se limiter à une seule journée, un seul mois ou une seule semaine. Il est grand temps d'aborder ce sujet, et la pandémie nous a donné l'occasion idéale d'engager de nouvelles conversations sur la santé mentale partout au pays. Nous avons tous été touchés – nous avons tous de bonnes et de mauvaises journées. Et beaucoup d'entre nous font face à leurs problèmes de santé mentale complètement seuls.
Je suis très fier de raconter mon histoire aujourd'hui et, espérons-le, de permettre à mes collègues de mieux comprendre les implications de la maladie mentale.
Vous avez été choisi comme Visage de la maladie mentale par l'Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale. Pouvez-vous nous parler de votre expérience?
S'il y a une idée erronée que j'aimerais aborder aujourd'hui, c'est que toutes les personnes atteintes d'une maladie mentale ont eu une enfance terrible, un traumatisme familial ou ont été victimes de maltraitance ou de violence à un moment donné. Même si c'est la réalité pour certains, ce n'est pas mon cas. J'ai grandi dans une famille solidaire. Il y a environ 15 ans, j'ai commencé à entendre des voix disant que je n'étais pas bon, que je devrais me faire du mal, que je ne manquerais à personne. L'événement déterminant a été quand mon propriétaire m'a trouvé en train de crier dans mon appartement et que mon meilleur ami m'a convaincu qu'il était temps d'obtenir de l'aide. Il était temps d'obtenir le soutien dont j'avais besoin. J'ai touché le fond au cours d'une période de 10 ans où j'allais et venais à l'hôpital, y compris un séjour d'une année complète. J'ai été menotté, enchaîné, paralysé par un pistolet électrique et transporté à l'urgence par la police.
Pouvez-vous nous dire quel type de soutien vous avez reçu?
La première étape consiste à reconnaître que vous avez besoin d'aide et que vous n'avez pas à vous débrouiller seul. Ma famille et mes amis m'ont énormément soutenu; ils m'ont aidé à obtenir un traitement. Le dernier traitement en personne que j'ai reçu était à l'hôpital psychiatrique Centracare de Saint John, au Nouveau-Brunswick – et il a changé ma vie. J'ai acquis de précieuses compétences de vie qui m'ont permis d'arriver où je suis aujourd'hui. Après mon séjour au Centracare, j'ai fait du bénévolat dans un camp. Au bout de quelques mois, ma famille et mes amis m'ont dit qu'ils pensaient que j'étais prêt à travailler de nouveau. Ils m'ont donné la confiance nécessaire et je savais que j'étais prêt.
Est-ce ainsi que vous avez fini par travailler chez Sobeys?
En effet! J'ai postulé à de nombreux endroits, mais aucun employeur n'était prêt à me donner une chance. Finalement, Sobeys m'a donné la chance dont j'avais besoin et je suis maintenant responsable du ramassage des colis au magasin Sobeys Brookside Mall! Je travaille ici depuis trois ans et j'adore servir la communauté de Fredericton. Je travaille également à la publication de mon sixième livre pour enfants, et j'ai donné plus de 30 conférences sur la santé mentale à des étudiants, des groupes de jeunes, des infirmiers et d'autres intervenants communautaires.
Quel conseil donneriez-vous à vos collègues sur le bien-être mental?
Si vous souffrez d'une maladie mentale ou que vous connaissez quelqu'un dans cette situation, ne l'ignorez pas. Demandez de l'aide ou entamez une conversation avec la personne qui a besoin d'aide. Vous n'avez pas besoin de résoudre le problème, mais vous pouvez l'écouter et l'aider à trouver le bon soutien ou la bonne ressource. Si vous touchez le fond, rappelez-vous que vous pouvez en revenir. Il y a de l'espoir et j'en suis la preuve vivante.
Nous remercions chaleureusement Keith pour son témoignage dans le cadre de la Semaine de sensibilisation aux maladies mentales.
Pour de plus amples renseignements ou des ressources, consultez les ressources ci-dessous :
- PAEF (Programme d'aide aux employés et à la famille) :
- Morneau Shepell – www.travailsantevie.com
- Anglais : 1 844 880-9142
- Français : 1 844 880-9143
- Téléscripteur : 1 877 338-0275
- Morneau Shepell – www.travailsantevie.com
- Soins de santé virtuels
- Dialogue – https://app.dialogue.co/
- Cliquez sur « Première fois chez Dialogue ». Pour vous inscrire, vous aurez besoin de votre numéro d'employé.
- Pour les membres de l'équipe inscrits au régime d'avantages sociaux VotreFlex.
- Assurance pour les soins psychologiques
- 2 000 $ par année aux membres de l'équipe inscrits au régime d'assurance maladie VotreFlex.
Visitez le site mieuxetrementalsobeys.com pour en apprendre davantage sur le bien-être mental et accéder aux informations et ressources de soutien.
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1st October 2021
Les maladies ont un effet de ricochet : elles se répercutent sur les membres de la famille, les amis et les collègues de la personne malade. Les maladies mentales ne font pas exception. Un diagnostic de maladie mentale peut provoquer de la gêne, de la honte, même de la peur et de la colère, isolant la personne au moment même où elle a le plus besoin de soins et de soutien. Dans certains cas, la famille et les amis ne voient pas la mince frontière qu’il y a entre soutenir quelqu’un et encourager ses comportements malsains, et que renoncer à maîtriser la situation est souvent l’une des choses les plus difficiles à faire. En fin de compte, on doit prendre les décisions nécessaires pour s’aider soi-même.
La crainte de la désapprobation, du rejet, de l’exclusion et des préjugés fait en sorte que bien des gens se retirent de la société et que la société s’éloigne d’eux. Or, l’isolement social est un facteur de risque énorme dans le développement de certaines maladies mentales, particulièrement la dépression, et peut grandement nuire au rétablissement, quels que soient les troubles mentaux. L’Organisation mondiale de la santé affirme que la stigmatisation est « l’obstacle le plus important à surmonter dans la collectivité » [traduction libre].
Une chose est claire : il est difficile pour n’importe qui de composer seul avec la maladie mentale. Il est essentiel pour toutes les personnes touchées d’avoir un réseau de soutien composé de membres de la famille, d’amis, de collègues, de professionnels de la santé et d’organismes communautaires.
Soutenir un être cher atteint d’une maladie mentale
Il est parfois difficile de savoir comment soutenir une personne aux prises avec une maladie mentale. Voici quelques conseils :
Soyez informé. Faites le plus de recherche possible sur la maladie mentale, les traitements et les services offerts dans votre région; vous deviendrez ainsi une précieuse ressource pour votre proche.
Ne portez pas de jugement. Les maladies mentales sont des maladies comme les autres; il ne s’agit pas d’une faiblesse morale et de défauts de caractère. On ne dirait pas à quelqu’un qui a une pneumonie quelque chose comme « secoue-toi » ou « reprends tes esprits », on lui dirait de consulter un médecin. Dites à votre proche qu’il est mportant pour
Aider votre proche à lever les stigmates de la maladie mentale
1st October 2021
vous.
Soyez disponible pour l’aider. Offrez-lui de faire des appels pour lui, de l’aider dans ses tâches quotidiennes, de vous renseigner ou de le conduire à ses rendez-vous. Bien que l’isolement social puisse empirer plusieurs maladies mentales, particulièrement la dépression, vous devriez d’abord demander à votre proche s’il se sent à l’aise avec l’aide que vous offrez. De plus, vous pouvez, et vous devriez, lui demander comment il va, mais parlez aussi de vos sujets de conversation habituels.
Élaborez des stratégies d’adaptation pour les comportements difficiles. Ça arrive à tout le monde. On s’impatiente envers son conjoint, son enfant ou un collègue parce qu’on a le rhume ou mal au dos. On tend à diriger ses sentiments négatifs vers ses proches. On agit ainsi sans faire exprès, et on regrette généralement ses gestes. C’est vrai aussi pour les personnes atteintes d’une maladie mentale. Toutefois, si les comportements difficiles sèment la confusion en vous, vous gênent ou vous perturbent, parlez à l’équipe de soins de votre proche afin d’élaborer certaines stratégies. N’oubliez pas que ces comportements ne vous visent probablement pas personnellement.
Ayez des attentes réalistes. Le chemin vers le rétablissement est souvent tortueux, et ce n’est pas une voie rapide. Sachez à quoi vous attendre, et comprenez que des revers et des rechutes peuvent survenir en cours de route.
Ayez des attentes réalistes. Le chemin vers le rétablissement est souvent tortueux, et ce n’est pas une voie rapide. Sachez à quoi vous attendre, et comprenez que des revers et des rechutes peuvent survenir en cours de route.
Tenez-vous en forme. Il est important de prendre soin de votre santé physique et mentale, surtout en périodes de stress. Tâchez de vous nourrir sainement, de rester actif, de dormir suffisamment et de trouver le temps d’avoir du plaisir. Si vous avez besoin de soutien, parlez à votre médecin de famille, trouvez un groupe d’entraide ou consultez un thérapeute.
Lorsqu’on a une maladie mentale, ça peut être difficile sur le plan émotionnel et physique pour les membres de sa famille, ses amis et ses collègues, mais si toutes ces personnes se rassemblent pour créer un réseau de soutien solide, les chances de rétablissement sont bien
Aider votre proche à lever les stigmates de la maladie mentale
1st October 2021
meilleures.
Pour de plus amples renseignements sur la maladie mentale, les ressources dans votre région et les services de soutien pour vous et vos êtres chers, communiquez avec votre programme d’aide aux employés et à la famille. Vous n’êtes pas seul.
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Dans les coulisses de notre cerveau
Pour comprendre les effets du stress sur notre cerveau et notre bien-être, il est utile d’avoir quelques notions sur le fonctionnement du cerveau. Le cerveau est composé de différentes parties, et chacune exécute des tâches en utilisant l’énergie du corps. Lorsqu’une partie du cerveau est activée, les autres ont un accès limité à cette énergie; un peu comme lorsqu’on utilise un gros appareil électrique et que l’éclairage diminue dans une autre partie de la maison.
Étant donné que l’une des principales fonctions de notre cerveau est de nous protéger, la partie qui régit notre instinct de survie peut prendre le contrôle si nous nous trouvons dans une situation dangereuse ou émotionnellement stressante, ce qui laisse moins d’énergie aux autres parties, comme celles qui aident à emmagasiner des souvenirs et à raisonner, réduisant ainsi leur capacité à fonctionner. Cela peut expliquer pourquoi nous avons tendance à être distraits ou à ne pas réussir à ordonner nos pensées de manière rationnelle lorsque nous traversons une épreuve particulièrement difficile.
Pourquoi le stress a-t-il une incidence sur nous?
Le stress est la réaction naturelle du corps aux situations menaçantes, qui déclenche son instinct de fuite, de lutte ou d’inhibition. Grâce à ce mécanisme, le corps tente de nous donner l’énergie et la force dont nous avons besoin pour nous mettre en sécurité. Cependant, le stress peut être néfaste lorsqu’on y est exposé pendant de longues périodes et que nous accumulons des hormones de stress dans notre corps – cela peut altérer notre capacité de raisonnement et le stress a même été lié à certaines maladies chroniques.
La bonne nouvelle, c’est que nous pouvons prendre des mesures clés pour contrer les effets du stress sur notre cerveau et renforcer notre capacité de résilience.
Idées pour favoriser le bien-être
- Avoir un certain contrôle sur notre situation – Le cerveau est avide de prévisibilité. Concentrez-vous sur ce que vous pouvez contrôler en organisant votre journée pour qu’elle soit davantage prévisible.
- Avoir une bonne nuit de sommeil - Notre cerveau a besoin de temps pour se ressourcer; le sommeil est son meilleur allié. Le manque de sommeil peut augmenter le stress en empêchant certaines parties du cerveau de fonctionner correctement, ce qui réduit notre capacité de
résilience. Essayez de vous coucher et de vous réveiller à la même heure tous les jours, tout en créant un environnement de sommeil propice à la relaxation. - S’organiser – L’organisation aide notre cerveau à prévoir les situations dans lesquelles nous pourrions ressentir du stress. Essayez d’utiliser des stratégies pour gérer votre charge de travail et réduire votre stress, comme des listes de tâches ou un programme quotidien.
- Faire de l’exercice – Qu’il soit modéré ou intense, l’exercice réduit le taux d’hormones de stress dans l’organisme. Il stimule également la production d’autres substances chimiques dans le cerveau qui sont des analgésiques naturels et qui améliorent l’humeur.
- Obtenir de l’aide lorsque vous en avez besoin – Communiquez avec votre famille, vos amis ou les intervenants du Programme d’aide aux employés et à la famille (PAEF). Cette démarche peut vous aider à trouver des solutions pour mieux gérer votre stress.
- Changer d’attitude face au stress – Le stress dans nos vies est inévitable et parfois incontrôlable, mais nous pouvons contrôler la façon dont nous le gérons. Tentez de trouver des moyens sains de diminuer votre stress.
Le PAEF est accessible en tout temps par application mobile, Internet ou téléphone. Application Mon PAE, travailsantevie.com, 1 844 880-9142
Références (en anglais seulement)
Division de la médecine du sommeil de la Harvard Medical School et de la WGBH Educational Foundation, 2008. Healthy Sleep. Extrait de :
www.healthysleep.med.harvard.edu :
http://healthysleep.med.harvard.edu/healthy/matters/benefits-of-sleep/why-do-we-sleep
Harvard Women's Health Watch, août 2018. Harvard Health Publishing. Extrait de : www.health.harvard.edu :
https://www.health.harvard.edu/mind-and-mood/protect-your-brain-from-stress/
Touro University Worldwide, s.d. Extrait de :
www.tuw.edu :
https://www.tuw.edu/health/how-stress-affects-the-brain/
© Sobeys Capital inc., 2021.
Les événements tragiques qui se produisent en milieu de travail – comme les agressions, les accidents, les décès ou les vols – ont un impact énorme sur chacune des personnes impliquées. Même s’il n’existe aucun signe visible de blessure, ces incidents ont des répercussions sérieuses sur les émotions. Ils touchent les victimes de l’incident traumatisant, les témoins et même les collègues qui en entendent parler.
En comprenant les réactions typiques à ces événements inhabituels et en apprenant à prendre soin de vous dans ces situations, vous serez mieux en mesure de composer avec les pensées, les émotions et les comportements suivant un événement traumatisant.
Les réactions normales à un événement traumatisant
Chacun réagit de façon différente, selon son implication et ses habiletés d’adaptation. L’incident traumatisant, qui est inattendu, soudain et intense, menace notre impression de sécurité. Comme pour se défendre, notre corps réagit par le choc et la négation. Le choc initial pourrait provoquer des engourdissements, des palpitations, des étourdissements et de l'épuisement. À la suite d’un événement tragique, il est normal de se sentir vulnérable, effrayé ou impuissant.
Lorsque la réaction initiale s'atténue, les personnes éprouvées ressentiront diverses émotions consécutives au choc – des sentiments soudains et violents tels que la colère, la peur, la frustration, la confusion, la culpabilité, le chagrin ou la douleur. Elles pourraient aussi souffrir de réactions physiques comme l'épuisement, l'insomnie, des maux d'estomac ou des maux de tête; ou de réactions cognitives, comme l’énervement ou la méfiance, la difficulté à se concentrer ou à prendre des décisions, une courte capacité d’attention ou des trous de mémoire.
Combien de temps ces réactions durent-elles?
Des réactions émotionnelles, physiques et cognitives peuvent apparaître immédiatement après l'événement et durer quelques jours, quelques semaines ou même quelques mois, selon la nature et la gravité de l’incident traumatisant. Dans certains cas, les signes et les symptômes d’un traumatisme prendront des semaines ou même des mois à se manifester.
Généralement, une personne se sentira de nouveau « comme avant » au bout de quelques semaines. Cependant, il pourrait se produire une rechute, déclenchée par un souvenir de l’incident traumatisant, par exemple, l'anniversaire de l'incident. Il n'est pas rare de voir réapparaître des réactions posttraumatiques, même lorsque la personne semble complètement rétablie.
Des stratégies pour aider à se rétablir rapidement
Les jours, les semaines et les mois suivant un incident traumatisant seront difficiles à vivre pour les personnes en cause. Voici quelques conseils pour vous aider à surmonter cette situation :
Des stratégies de gestion des réactions émotionnelles. Laissez libre cours à vos sentiments.
- Reconnaissez que vous avez vécu une expérience fortement stressante. Acceptez vos sentiments, qui peuvent être intenses et imprévisibles.
- Soyez patient et donnez-vous le temps de vous en remettre.
- Obtenez du soutien émotionnel auprès de votre famille, de vos amis et d’un conseiller de votre programme d’aide aux employés.
Des stratégies de gestion des réactions physiques. Un corps sain et un esprit sain amélioreront votre capacité de récupération.
- Prenez des repas bien équilibrés.
- Évitez l'alcool, les drogues et la caféine.
- Reposez-vous. Si vous n’arrivez pas à trouver le sommeil, essayez des techniques de relaxation telles que la respiration profonde, la méditation ou le yoga.
- Faites de l'exercice régulièrement – reprenez votre routine d'exercice ou insérez dans votre horaire la marche, la natation, les randonnées ou le cyclisme.
Des stratégies de gestion des réactions comportementales. La reprise de vos activités habituelles vous aidera à revenir plus rapidement à la normale.
- Ne vous isolez pas. Les amis et la famille peuvent vous apporter du soutien; ce sont des personnes qui peuvent vous écouter et sur qui vous pouvez vous appuyer.
- Parlez de votre expérience pour vous aider à vous en remettre; parlez-en avec la famille ou les amis ou tenez un journal ou vous écrirez vos pensées, vos sentiments, etc.
- Reprenez la routine, par exemple recommencez à prendre vos repas à des heures régulières.
- Occupez-vous l’esprit en pratiquant des activités que vous aimiez auparavant - le jardinage, les mots croisés, la cuisine, le tricot, prendre une marche avec le chien.
- Trouvez des activités qui vous aident à retrouver le calme, la sérénité et le sens des réalités : faites du bénévolat, participez à des activités culturelles ou religieuses, méditez ou lisez tranquillement un livre ou une revue.
- Évitez de prendre trop rapidement des décisions importantes et évitez les situations stressantes.
Avant tout, souvenez-vous que vos sentiments, vos pensées et vos problèmes physiques sont une réaction normale à la situation anormale qu’est un événement traumatisant. Ayez foi en ces techniques et laissez le temps guérir vos blessures – votre vie redeviendra bientôt normale.
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L’épuisement professionnel ou burnout est un état de stress provoqué par une situation intense et prolongée, sans repos ou détente. Bien qu’il soit habituellement associé au travail, les gens qui prodiguent des soins à de jeunes enfants ou à une personne souffrant d’une maladie grave ou chronique peuvent aussi être touchés par l’épuisement professionnel.
Les symptômes de l’épuisement professionnel comprennent, entre autres :
- l’épuisement émotionnel et physique
- un sentiment de cynisme et d’isolement
- l’impatience
- une attitude négative
- un sentiment de détachement
- l’apathie
Le fait de comprendre l’épuisement professionnel vous aidera à l’éviter. Apprenez à connaître vos propres limites et adoptez des stratégies qui vous permettront d’affronter les périodes où un surcroît de stress est inévitable.
Voici quelques conseils pour mieux gérer et surmonter l’épuisement professionnel :
Si vous avez l’impression d’être épuisé, vous deviez d’abord vous poser quelques questions. Vos réponses vous aideront à établir des limites dans les aspects de votre vie où il existe peut-être un déséquilibre.
- Depuis quand vous sentez-vous aussi fatigué et incapable de vous détendre?
- Vous sentez-vous obligé de réussir? Qui est à l’origine de cette pression?
- Comment votre sens de l’humour se porte-t-il?
- Vous identifiez-vous à vos responsabilités au point d'avoir l’impression de vivre un échec personnel si le projet échoue?
Voici des suggestions pour surmonter l’épuisement professionnel :
- Notez vos principales valeurs, ainsi que des objectifs à court et à long terme.
- Prévoyez tous les jours des exercices de relaxation – et pratiquez-les.
- Examinez attentivement votre emploi du temps. Apprenez et mettez en pratique des techniques de gestion du temps.
- Adoptez des habitudes alimentaires plus saines et faites de l’exercice plus souvent.
- Renouez avec des amis.
- Parlez de vos émotions; ne laissez pas la colère et la frustration s’accumuler.
- S’il vous est impossible d’accomplir une tâche qui vous est confiée, apprenez à dire non.
- Sachez reconnaître les moments où vous vous surmenez et épuisez vos ressources intérieures. Arrêtez-vous.
Comment prendre soin de vous
Si vous ignorez vos besoins physiques et émotionnels durant une période de stress élevé ou constant, vous risquez de souffrir d’épuisement professionnel.
Voici de bons moyens de prendre soin de vous :
- Prenez des repas nourrissants et équilibrés, à des heures régulières.
- Pratiquez régulièrement des activités physiques. Par exemple, faites une promenade ou un peu de course à pied durant votre pause dîner.
- Efforcez-vous de dormir suffisamment; votre sommeil doit être reposant.
Si vous négligez de prendre soin de vous dans l’un ou l’autre de ces domaines, vous ne faites rien pour vous aider. Adoptez de bonnes habitudes dès aujourd’hui. Le repos et les loisirs sont essentiels à la prévention de l’épuisement professionnel.
Parlez-en
Pensez à joindre un groupe d’entraide pour les personnes dans votre situation, par exemple, un groupe d’entraide pour les aidants naturels, les nouvelles mamans ou les obsédés du travail. Écoutez les gens parler de leurs stratégies d’adaptation. Une personne étrangère à votre situation pourrait avoir de nouvelles idées.
En apprenant à connaître et en communiquant vos propres limites, en prenant soin de vous et en adoptant des idées et des stratégies qui fonctionnent pour d’autres personnes, vous pouvez apprendre à éviter ou à surmonter une période d’épuisement professionnel. De plus, en rétablissant un lien avec votre moi intérieur, vos valeurs et vos buts réels dans la vie, vous serez mieux en mesure de reconnaître et de surmonter les sentiments d’épuisement professionnel.
Il est primordial de reconnaître les signes précurseurs de l’épuisement professionnel et d’intervenir avant que les symptômes s’aggravent. En prenant les moyens de rétablir l’équilibre travail-vie personnelle, vous pouvez prévenir l’épuisement et recommencer à prendre soin de vous. Si les symptômes s’intensifient et nuisent à votre capacité fonctionnelle, consultez un médecin ou un autre professionnel de la santé.
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Nous sommes assaillis presque quotidiennement de nouvelles alarmantes : catastrophes naturelles, actes terroristes, conflits politiques au pays et à l’étranger, problèmes économiques, violence. Sans compter les préoccupations que nous sommes plusieurs à avoir relativement à notre travail, à notre santé, à nos relations et à nos finances. Il n’est donc pas étonnant que, devant toute cette incertitude apparemment constante, nous soyons si nombreux à éprouver une grande anxiété.
Quel est votre degré de tolérance face à l’incertitude?
Devant l’incertitude, les problèmes et les circonstances défavorables, certaines personnes font preuve de plus de résilience ou de tolérance que d’autres, qui peuvent ressentir les émotions suivantes :
- Irritabilité
- Colère
- Tristesse
- Peur
- Impuissance
- Confusion
- Inquiétude
- Épuisement
Bien que le degré de tolérance devant l’incertitude varie d’une personne à l’autre, certaines stratégies peuvent accroître notre résilience et nous aider à mieux nous adapter à un monde en constante évolution.
- Limitez le temps passé à suivre l’actualité et à consulter les médias sociaux. Surtout, évitez de consulter les médias d’actualité avant d’aller vous coucher.
- Ne dramatisez pas. Dramatiser, c’est penser que le pire arrivera. Ne vous laissez pas envahir par vos peurs. Pour relativiser les choses, notez vos peurs sur papier et demandez-vous quelles sont les probabilités qu’elles se concrétisent. Vous constaterez ainsi que les scénarios que vous craignez risquent peu de se réaliser et vous serez mieux en mesure de gérer la situation.
- Exercez un contrôle sur ce qui est gérable. Portez votre attention sur les éléments sur lesquels vous pouvez exercer un contrôle, comme les tâches à faire à la maison et au travail. Tentez d’adopter des routines qui aideront à structurer votre semaine de façon rassurante.
- Inspirez, expirez, répétez. Lorsqu’un imprévu survient ou qu’une nouvelle vous perturbe, respirez profondément pour détendre votre esprit aussi bien que votre corps.
- Inspirez lentement par le nez pendant 5 à 7 secondes.
- Retenez votre respiration pendant 3 ou 4 secondes.
- Expirez lentement pendant 7 à 8 secondes en pinçant les lèvres comme si vous siffliez.
- Répétez ces étapes à plusieurs reprises.
- Prenez soin de vous-même. Vous pourrez plus efficacement composer avec l’incertitude si vous vous portez bien physiquement et mentalement. Tâchez de bien manger, de faire de l’exercice et de dormir suffisamment.
- Demandez de l’aide à ceux en qui vous avez confiance. Beaucoup de personnes s’isolent lorsqu’elles sont stressées ou inquiètes, mais il est important de pouvoir compter sur un réseau de soutien social. N’hésitez pas à faire appel aux membres de votre famille et à vos amis.
Si vous avez de la difficulté à gérer le stress et à composer avec l’incertitude par vos propres moyens, demandez de l’aide. Pour accéder à de l’information, à du soutien et à des ressources supplémentaires, communiquez avec nous.
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