« Lâcher prise » pour notre mieux-être mental
Comment est-il possible que deux mots évoquent tant de simplicité alors qu’en réalité, ils sont si difficiles à mettre en œuvre?
La pratique du « lâcher-prise » consiste à se libérer mentalement d’un attachement vis-à-vis quelque chose. Il peut s’agir d’une idée, d’un sentiment, d’une personne, d’un lieu ou d’une chose. L’attachement nous apporte de nombreux bienfaits comme le confort, la familiarité, la routine, la stabilité, la confiance, la réussite et l’intérêt, notamment. Voici quelques exemples de liens d’attachement :
- Des objets personnels, comme une maison, des photos de famille, des récompenses, ou des objets spirituels.
- Les relations avec des amis, des collègues, des membres de la famille ou des proches.
- Des objectifs, comme devenir médecin, faire un marathon ou obtenir son diplôme d’études secondaires.
Pourquoi est-il si difficile de lâcher prise?
L’incertitude qui accompagne tout ce qui est nouveau peut représenter un défi pour plusieurs personnes. Ce qui peut également être difficile, c’est de céder à la vulnérabilité qui s’installe lorsque les routines, les habitudes et les relations établies sont remplacées par quelque chose de nouveau.
Examinons cette idée à travers les exemples suivants :
- Une habitude qui ne vous est pas utile : Les habitudes sont confortables de manière inconsciente. Elles sont donc considérées comme une forme d’attachement. Il peut être difficile de se défaire d’une habitude qui ne nous est pourtant pas utile.
- Une relation qui n’est plus harmonieuse : Tant la relation elle-même que l’idée qu’elle n’est plus harmonieuse sont deux formes d’attachement dont il peut être difficile de se défaire.
- Un rêve pour l’avenir : Les gens qui ont des rêves et qui se fixent des objectifs ont tendance à y consacrer leur énergie, leur enthousiasme, leur attention et leur argent, notamment, dans le but de les réaliser. Ils ont un attachement à l’égard de ce rêve ou de cet objectif. Une catastrophe pourrait changer la trajectoire de ce rêve. Il peut être difficile de renoncer à son projet initial.
Puisque c’est si difficile, pourquoi se donner la peine d’apprendre à lâcher prise?
Même si la pratique du lâcher-prise peut être difficile, elle a des bienfaits pour votre mieux-être mental. En plus de renforcer vos capacités mentales, voici ce que permet le lâcher-prise :
- Vous faire plonger dans le moment présent pour que vous puissiez remarquer la bonté qui vous entoure, comme les gens qui se soucient de vous.
- Vous offrir la chance de trouver un calme intérieur ou une paix intérieure susceptible de réduire votre stress ou votre anxiété.
- Renforcer votre sentiment d’autonomie, de lucidité et de confiance.
Vous voulez vous exercer?
Le lâcher-prise est une compétence qui s’apprend et se développe. En faisant des efforts au fil du temps, il est possible de se sentir plus à l’aise face à l’inconfort du lâcher-prise. Voici quelques conseils pour vous aider :
- Adoptez une approche progressive :
- Décidez du moment où vous allez lâcher prise : Il n’y a pas de délai prescrit pour abandonner une idée, un sentiment, une personne, un lieu ou une chose. Faites preuve de patience. Vous saurez quand le moment sera venu.
- Nommez ce qui vous empêche de lâcher prise : Vous avez peur? Vous ne savez pas ce qui vous attend? Cette étape permet de rendre les choses plus concrètes, ce qui vous pousse davantage à agir.
- Élaborez un plan : Fixez-vous un nouvel objectif temporel et planifiez des actions précises, mesurables et réalistes pour l’atteindre.
- Tenez un journal : Le fait de mettre des mots sur vos émotions, comme la tristesse, la frustration, la confusion ou la colère, peut vous aider à surmonter les émotions difficiles.
- Méditez : La méditation de pleine conscience est une autre façon de travailler avec les pensées et de développer une plus grande capacité d’acceptation.
Lorsque nous « lâchons » ce à quoi nous sommes attachés, nous développons une capacité mentale pour quelque chose de nouveau : des idées, des sentiments, des personnes, des lieux ou des choses. Rappelez-vous que lâcher-prise ne consiste pas à ignorer ce qui nous entoure, mais plutôt à prendre acte de nos pensées et nos sentiments, puis à s’en défaire.
La pratique du lâcher-prise est naturellement un travail difficile. Tchiki Davis, M.A., Ph. D., nous rassure : « C’est dans la nature humaine de se battre pour ce qui compte pour nous ». Et l’attachement est précisément motivé par « ce qui compte pour nous ». Réfléchissez à ce qui est important pour vous et à quel point cela peut être ancré dans votre identité et votre façon d’aborder vos interactions quotidiennes et votre travail. Maintenant, imaginez-vous en train d’essayer de vous défaire de ce qui compte pour vous. Avec de la pratique, il est possible de lâcher prise. Chérissez les bienfaits personnels que cela vous apporte et servez-vous-en comme d’une motivation pour continuer à vous exercer pour le bien de votre mieux-être mental.
Références:
– Letting Go: How to Put the Past, Fear and Anger Behind You, Tchiki Davis MA, PhD, Berkeley Well-Being Institute.
– Mental Health Matters: The benefits of letting go and what it really means, Flor Mireles, 21 juillet 2020
– How to Let Go & Why It’s So Important for Wellbeing, Anna Katharina Schaffner, PhD, 13 mars 2024
Gratitude
La gratitude peut devenir une façon d’être, une perspective nouvelle sur le monde : elle doit être soutenue comme une habitude, et demande des efforts constants pour, un jour, être pleinement maîtrisée.
Qu’est-ce que la gratitude?
La gratitude naît de la reconnaissance des belles choses de la vie. Elle se présente comme un chaleureux sentiment de reconnaissance et d’appréciation pour les personnes et les choses qui nous entourent. La famille, les amis, la santé et un emploi stable sont souvent parmi les premières choses qui nous viennent en tête lorsqu’il est question de gratitude. D’autres petites choses de la vie parfois négligées s’ajoutent à cette liste, telles que le sourire d’un étranger, une journée d’hiver ensoleillée, un fou rire contagieux, la lecture d’un bon livre, le partage d’idées avec des esprits aiguisés, ou la dégustation d’un plat fétiche. Des moments comme ceux-ci, petits et grands, sont synonymes de beauté. La gratitude égaie les sens, et ouvre le cœur et l’esprit à cette beauté, contribuant ainsi à la reconnaissance.
Bienfaits de la gratitude
Souvent étudiée dans le cadre de recherches scientifiques, mais aussi simplement reconnue pour sa valeur intrinsèque, la gratitude comporte de nombreux avantages pour notre mieux-être global. Elle permet notamment de :
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Questions pour susciter la gratitude
Le professeur Joel Wong a créé une liste de 100 questions sur la gratitude qui peut servir de piste utile lorsque l’on commence ou continue à pratiquer la gratitude. Voici certaines de ces questions :
- Avec qui ai-je eu une conversation agréable cette semaine?
- Qu’est-ce que j’aime du temps qu’il fait aujourd’hui?
- Qu’est-ce que je peux prendre plaisir à observer depuis la fenêtre de mon bureau ou de mon lieu de travail?
- Qui me fait rire?
- Qu’est-ce qui me fait sourire?
- Que fait mon conjoint ou ma conjointe pour me faciliter la vie?
- Qu’est-ce qui s’est bien passé au travail ou à l’école cette semaine?
- Qu’est-ce que j’aime du mode de transport que j’utilise régulièrement (p. ex., autobus, vélo, voiture)?
- Quelles sont certaines des ressources dont je dispose dans mon milieu de travail et auxquelles d’autres n’ont peut-être pas accès?
- Qu’est-ce que j’aime de mon passe-temps préféré?
- Regardez une photo récente – qu’est-ce que j’aime des choses ou des personnes sur la photo?
- Pensez à une expérience difficile – en quoi ma vie s’est-elle améliorée?
Les recherches suggèrent que la pratique de la gratitude contribue à la production de sérotonine et de dopamine tout en réduisant le taux de cortisol. Ces « hormones du bonheur », comme on les appelle parfois, favorisent l’humeur et les émotions positives. Pouvez-vous imaginer avoir le contrôle sur le bonheur que vous ressentez? Il vous suffit d’investir quelques minutes chaque jour pour apprécier la beauté qui nous entoure.
Références
Gratitude Really is Good for You, Christina Caron, New York Times, novembre 2023
Living Stewardship : How to be Grateful, Generous and in the Moment, Darrin J. G. Gurr, Novalis, 2019
List of Questions to Generate Gratitude, Joel Wong, Ph. D.
Can expressing gratitude improve your mental, physical health?, Amanda Logan, APRN, C.N.P., Speaking of Health, Mayo Clinic, décembre 2022
Dopamine and Serotonin : Our Own Happy Chemicals, Olivia Guy-Evans, MsC, revue par Paul McLeod, Ph. D., Simply Psychology, septembre 2023
« Nous aspirons tous à une vie plus simple où nous pouvons être plus présents », affirme Mary Pipher, psychologue clinicienne et auteure à succès. Simplifier sa vie et maintenir un sentiment d’équilibre et de calme est tout un défi, ajoute-t-elle. Mais c’est tout à fait possible. Voici quelques idées :
- Gardez en tête vos objectifs les plus importants lorsque vous prenez des décisions quant à votre emploi du temps, et privilégiez ce qui compte le plus pour vous. Que ce soit pour faire de l’activité physique, passer du temps avec ses amis et sa famille ou encore pour les activités extérieures, la simplicité est possible si nous ne perdons pas de vue nos objectifs les plus essentiels.
- Vivez le moment présent sans constamment consulter l’heure ou utiliser vos divers appareils. Choisissez une heure le matin ou la fin de semaine où vous éteindrez le téléviseur, l’ordinateur et le téléphone afin de vous concentrer sur le moment présent. Lisez un livre. Jouez à un jeu de société avec des amis. Allez marcher.
- Gardez-vous du temps pour vivre des moments avec ceux que vous aimez, en toute simplicité.Les recherches montrent que ce que les adultes retiennent de leur enfance avec le plus grand bonheur, ce sont les vacances, le temps passé à l’extérieur et les repas en famille. Envisagez de faire de ces trois éléments une priorité.
- Exercez-vous à ralentir en vous éloignant du tumulte du quotidien : arrêtez-vous et restez immobile pendant une minute; prenez le temps d’observer votre environnement; concentrez-vous sur quelque chose de beau pendant un moment; prenez conscience de votre posture – asseyez-vous droit, détendez vos épaules ou tenez-vous debout et étirez-vous.
- Ménagez-vous des moments de silence et permettez-vous de ressentir une paix bienfaisante. Les bienfaits de ces moments sont nombreux : favoriser la pleine conscience et la conscience de soi, améliorer le sommeil et réduire le stress. Nous vivons dans un monde bruyant, un monde de distractions et de responsabilités. Le silence est un cadeau que l’on s’offre et qui est gratuit.
Merci à TELUS Health d’avoir rédigé le texte original qui a servi pour cet article. Le contenu de l’article original est basé sur une entrevue avec Mary Pipher, psychologue clinicienne et auteure de plusieurs livres, dont les best-sellers «Women Rowing North » et « Reviving Ophelia ». Son livre, « Seeking Peace », décrit sa quête personnelle de simplicité au coeur de sa propre vie.
Les enfants n’ont pas la capacité de communiquer leurs inquiétudes ou leurs préoccupations avec les mots, simplement parce qu’ils ne possèdent pas le vocabulaire. Les adolescents ont les mots pour le dire; cependant, ils peuvent ne pas avoir l’expérience de vie et la maturité pour bien identifier les sentiments qu’ils éprouvent. Les enfants et les adolescents sont touchés par les influences qui les entourent.
Pour un parent ou un tuteur, un événement traumatisant est effrayant. Il peut être encore plus effrayant et troublant pour les enfants. Comme les adultes qui les entourent, ils ont aussi connu le même événement. Les enfants dans votre vie ont été exposés aux mêmes photos, nouvelles dans les journaux et images à la télévision.
Les enfants sont comme des éponges, ils absorbent tout ce qui se passe autour d’eux. Lorsque les adultes qui les entourent ont une forte réaction émotionnelle, ils en sont très conscients.
Les enfants ont besoin que leurs sentiments soient validés. Il est important de se souvenir que si un enfant ne parle pas d’un événement cela ne signifie pas que l’événement est oublié ou n’a pas d’importance. Les enfants et les adolescents sont plus susceptibles d’exprimer leurs réactions par des gestes que par des mots. Il est important d’être attentif à leurs besoins et de leur porter une attention particulière pendant cette période de chaos et d’instabilité.
Les enfants dans votre vie ont besoin d’être rassurés et de se sentir en sécurité avec vous. Il est important de leur faire savoir qu’il est sain d’exprimer des émotions et de les laisser sortir. Pendant ce temps, les enfants seront probablement très sensibles et attentifs aux réactions des adultes qui les entourent.
Vous devez rassurer les enfants dans votre foyer et leur dire que leur sécurité est prise en charge par les adultes dans leur vie. Ils ont besoin d’encouragement pour exprimer leurs préoccupations. Faitesleur un petit câlin supplémentaire, prenez plus de temps pour jaser avec eux ou accordez-leur cinq minutes de plus avant d’aller se coucher. Ce sont là des exemples de ce que vous pouvez faire pour les rassurer et les encourager à s’exprimer. Laissez-les vous dire ce dont ils ont besoin, et portez attention à ce qu’ils font ou à ce qu’ils vous demandent.
Voici des réactions potentielles que votre enfant pourrait avoir :
- Irritabilité, agitation, confusion
- Maussade, déni, tristesse
- Troubles du sommeil, cauchemars
- Augmentation de l’anxiété, peur intense
- Changements au niveau de l’appétit
- Détresse lorsqu’un parent doit s’absenter pour le travail ou un voyage
- Test des règles établies relativement à la façon de se vêtir, à l’heure du couvre-feu, et aux corvées
- Tranquillité, moins communicatif
- Sentiments d’impuissance ou colère
- Plus enclin aux accidents ou à la maladresse
- Emportements verbaux
- Difficulté à se concentrer
- Retour ou augmentation de l’énurésie ou tout autre comportement régressif
Les réactions sont habituellement temporaires et, souvent, elles disparaîtront d’elles-mêmes en l’espace de trois à six semaines. D’ici là, ces réactions peuvent être inconfortables; elles peuvent nuire à votre concentration, votre productivité et votre attention, et même à vos habitudes de sommeil.
Que pouvez-vous faire?
- Ne laissez pas votre enfant seul dans un nouvel endroit.
- Parlez à votre enfant de la catastrophe.
- Encouragez votre enfant à parler.
- Dites-lui que c’est normal d’avoir peur.
- Informez votre enfant de votre emploi du temps tous les jours.
- Mettez de l’ordre dans votre journée du mieux que vous le pouvez.
- Soyez attentif à la couverture médiatique qui peut être une source supplémentaire de stress ou d’anxiété pour vous et votre enfant.
- Restez ensemble pour montrer que vous ne disparaîtrez pas.
- Prenez-le dans vos bras et faites-lui un câlin.
- Écoutez-le.
- Dites à votre enfant que vous aviez peur aussi.
- Rassurez votre enfant qu’il est dans un endroit sûr.
- Tant que cela peut être fait en toute sécurité, laissez votre enfant aider à nettoyer.
- Expliquez ce qui se passe. Parlez. Écoutez-le. Maintes et maintes fois.
L’heure du coucher peut être difficile. Votre enfant peut avoir peur de l’obscurité, ne pas avoir envie
de dormir loin de vous, avoir des cauchemars ou recommencer à mouiller son lit.
Qu’est-ce que vous pouvez faire au moment du coucher
- Expliquez-lui pourquoi il commence à faire noir dehors.
- Félicitez votre enfant chaque fois qu’il accomplit de bonnes choses.
- Laissez la porte ouverte un peu. Laissez la lumière allumée.
- Lisez une histoire à votre enfant.
- Racontez-lui une histoire à propos de quelque chose de bien qui s’est passé ce jour-là.
- Parlez-lui des rêves.
- Ne criez pas.
- Convenez avec votre enfant d’une heure précise pour aller au lit.
Il est important d’aider votre enfant à extérioriser ses sentiments. Garder ses sentiments à l’intérieur ne servira qu’à les refouler et ils reviendront au moment où vous vous y attendez le moins. Parlez à d’autres parents, à la gardienne, à l’enseignant de votre enfant ou au directeur de son école afin de trouver d’autres idées, des suggestions, du soutien et des ressources.
© 2021 LifeWorks ltée
Un événement traumatisant est une situation qui perturbe fortement une personne en provoquant chez elle de vives réactions émotionnelles susceptibles de nuire à son fonctionnement habituel au travail ou à la maison.
Qu’un événement traumatisant vous touche directement ou que vous en soyez témoin, vos gestes et ceux des gens qui vous entourent peuvent s’avérer cruciaux pour réduire les effets du traumatisme. Les 24 à 48 heures qui suivent l’événement joueront grandement sur vos réactions de stress posttraumatique. Elles peuvent aussi se révéler décisives sur la durée requise pour vous remettre de cet incident.
Si l’événement traumatisant touche tout votre milieu de travail, peut-être trouverez-vous réconfortant de savoir que vous n’êtes pas la seule personne à vivre des difficultés. L’attitude et le soutien de vos collègues et de vos superviseurs dans votre milieu de travail peuvent être essentiels à votre rétablissement.
Des conseils pratiques
Si vous êtes personnellement affecté par un traumatisme et que vous ressentez une grande douleur émotionnelle, des symptômes physiques graves ou si vous éprouvez de la difficulté à vous remettre de cet événement, consultez un professionnel de la santé. Les effets d’un événement traumatisant durent parfois des mois ou même des années. Il existe toutefois des moyens immédiats pour en atténuer les répercussions.
- Autant que possible, efforcez-vous de maintenir vos activités habituelles. Cela vous aidera à retrouver un sentiment de sécurité.
- Faites de l’exercice dans les 24 heures après l’incident.
- Mangez à des heures régulières, que vous ayez faim ou non. Composez vos repas de petites portions d’aliments nourrissants.
- Réduisez ou limitez votre apport en sucre afin de ne pas vous sentir exténué à la suite d’une situation où votre énergie a été grandement sollicitée.
- Si vous n’arrivez pas à dormir, levez-vous et faites une activité ou accomplissez une tâche.
- Réduisez votre consommation de caféine et de tabac.
- Évitez de consommer de l’alcool et des drogues.
- Comprenez que les réactions émotionnelles sont parfaitement normales après un événement traumatisant. Que vous soyez en proie à la colère, à la peur, à l’anxiété, à la tristesse ou que vous soyez désorienté, sachez que tout cela est normal.
Votre famille et vous
- Donnez-vous le temps de vous en remettre.
- Demandez du soutien aux membres de votre famille et à vos amis.
- Tenez un journal.
- Joignez-vous à un groupe d’entraide local.
- Établissez ou rétablissez votre routine.
- Évitez de prendre des décisions d’importance majeure.
- Renseignez-vous sur les émotions que vous pourriez ressentir au fil des jours.
Réactions après que le choc initial s’est estompé
- Vos émotions pourraient demeurer intenses et imprévisibles. Plusieurs personnes se sentent plus déprimées ou irascibles qu’à l’habitude.
- Il est probable que des images frappantes de l’événement vous reviennent incessamment en tête.
- Il est normal d’éprouver de la difficulté à vous concentrer ou à prendre des décisions.
- Les habitudes alimentaires et de sommeil sont souvent bouleversées.
- Une réaction émotionnelle récurrente, comme au son d’une sirène, est susceptible de se produire.
- Vous pourriez éprouver des difficultés dans vos relations.
- Un retrait social est aussi une réaction possible.
- Le stress peut s’accompagner de symptômes physiologiques.
© LifeWorks ltée 2021
Un événement traumatisant est une situation qui perturbe fortement une personne en provoquant chez elle de vives réactions émotionnelles susceptibles de nuire à son fonctionnement habituel au travail ou à la maison.
La façon dont nous réagissons à des événements précis dépend de plusieurs facteurs. Par exemple, votre proximité à un événement traumatisant, le fait d’avoir vécu un autre événement semblable plus tôt au cours de votre vie et certaines situations stressantes ou déstabilisantes dans votre vie actuelle peuvent susciter en vous une réaction plus intense. Vous pourriez même réagir fortement à l’événement même s’il ne vous a pas directement touché.
La première étape de l’adaptation post-traumatique personnelle consiste à reconnaître les réactions normales et naturelles aux événements traumatisants. Les renseignements ci-dessous vous aideront à comprendre les réactions que vous pourriez vivre en ce moment ou au cours des jours ou semaines à venir. Vous trouverez aussi des stratégies pratiques qui vous aideront à passer à travers cette période difficile
Les différentes étapes de l’adaptation
- Après l’événement, vous serez vraisemblablement sous le choc, vous éprouverez une certaine torpeur et vous vous sentirez hors du réel.
- Vous pourriez devenir craintif et vous sentir épuisé, ce qui pourrait durer quelques jours ou une semaine.
- Après un certain temps, alors que vous croyez avoir maîtrisé vos émotions du début, celles-ci pourraient revenir vous hanter de temps à autre. Certaines personnes disent vivre un parcours de montagnes russes émotionnelles. Puis, le sentiment de peur s’atténuera et deviendra moins fréquent.Vous vous détacherez de l’événement et vous constaterez que vous commencez à vous rétablir
D’autres réactions courantes
- Étre épuisé sans raison
- Difficulté à dormir ou sommeil interrompu
- Manque d’énergie pour des activités normales
- Difficulté à se concentrer et à se souvenir des tâches quotidiennes
- Exigences normales du travail et de la vie familiale accablantes
- Irritation par rapport aux choses anodines, comme le bruit
- Consommation excessive d’alcool ou de drogues, surtout pour calmer ses émotions et mieux dormir
Apprendre à surmonter le traumatisme psychologique
Il est maintenant temps de prendre vraiment soin de vous. Veillez à
- Faire les activités que vous aimez
- Passer du temps avec des amis et des proches
- Manger des aliments santé
- Prendre du repos
- Faire régulièrement de l’exercice
- Être attentif aux besoins de votre corps
- Restreindre votre consommation de tabac, d’alcool et de drogues
- Échanger avec d’autres personnes qui ont vécu un événement semblable
- Obtenir l’aide d’un ministre du culte ou d’un médecin; ces personnes peuvent être de bonnes sources de réconfort
- Parler de vos sentiments à des membres de votre famille et à des amis et partager avec eux l’information ci-dessus afin qu’ils comprennent mieux ce que vous vivez
- Parler à d’autres personnes présentes lors de l’événement, car il se pourrait qu’elles soient dans la même situation que vous
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Protéger les enfants contre la cyberintimidation et les prédateurs en ligne
Les activités en ligne offrent aux enfants et aux adolescents des moyens illimités d’établir des liens, d’échanger, d’apprendre et d’explorer. Elles les exposent également à des risques et à des dangers, comme les prédateurs potentiels et les intimidateurs. C’est pourquoi il est essentiel de montrer à votre enfant comment prendre de bonnes décisions en ligne. Puisque de nouveaux risques émergent à mesure que la technologie et l’utilisation des médias sociaux évoluent, les parents doivent se tenir au courant et avoir régulièrement des conversations avec leurs enfants quant aux façons d’assurer leur sécurité en ligne.
Par « cyberintimidation », on entend des actes répétés et intentionnels d’agression commis en ligne ou par d’autres moyens électroniques. Il est important de comprendre en quoi consiste la cyberintimidation afin d’aborder le sujet avec votre enfant de manière franche et éclairée.
Parler de cyberintimidation à votre enfant
La plupart des enfants et des adolescents victimes d’intimidation ou de menaces en ligne n’en parlent pas à un adulte. Certains craignent que leurs parents aggravent la situation en confrontant l’intimidateur, en communiquant avec les parents de ce dernier ou en s’adressant à la direction de l’école. D’autres ont peur d’être privés d’Internet. Pourtant, l’intervention d’un adulte est essentielle pour aider les enfants à faire face à ce genre d’expérience qui a souvent des effets dévastateurs sur le plan émotionnel. Il n’y a pas de manière « idéale » de gérer la situation – commencez par avoir une conversation franche avec votre enfant et écoutez-le avec bienveillance. Si vous êtes encore plus inquiet, demandez conseil à un conseiller ou à un thérapeute.
Signes que votre enfant pourrait être victime de cyberintimidation
Parmi les signes pouvant indiquer que votre enfant vit de la cyberintimidation, soyez attentif aux comportements et changements suivants :
- Il se replie sur lui-même, devient anxieux et soucieux.
- Il ne veut plus sortir voir des amis.
- Il est constamment rivé sur son téléphone.
- Pour éviter d’aller à l’école, il prétend qu’il ne se sent pas bien.
- Il est déprimé.
Il est possible que votre enfant ne manifeste pas ces signes; si vous êtes inquiet, n’hésitez pas obtenir de l’aide. Vous connaissez votre enfant mieux que quiconque, vous pouvez vous fier à votre intuition. Les experts recommandent de discuter régulièrement de sécurité en ligne avec les enfants. Voici des conseils à ce sujet :
Demandez à votre enfant s’il a déjà eu affaire à des intimidateurs en ligne. Expliquez-lui que s’il subit de la cyberintimidation, il doit en parler à un adulte de confiance – vous, un membre de la famille ou un professeur.
Dites à votre jeune de ne jamais partager son mot de passe avec quelqu’un d’autre que vous. Même un ami proche pourrait donner le mot de passe à une autre personne ou s’en servir pour nuire à votre enfant s’ils se disputent.
Conseillez à votre enfant d’ignorer toute personne qui l’importune en ligne. Il vaut mieux éviter de discuter avec un cyberintimidateur ou de lui répondre. Répliquer ne fait qu’aggraver les choses. Dites à votre jeune de bloquer l’intimidateur ou de se déconnecter si une telle situation se produit.
Rappelez à votre enfant d’échanger respectueusement avec les autres sur Internet. Les jeunes qui se montrent agressifs en ligne sont deux fois plus susceptibles de devenir euxmêmes des victimes. Dites à votre enfant de ne pas faire de commentaires désobligeants sur Internet et d’éviter de publier quoi que ce soit susceptible de blesser autrui. Les conflits en ligne en ligne peuvent rapidement dégénérer et prendre des proportions incontrôlables quand des propos désagréables et des insultes sont échangés de façon à ce que d’autres les lisent. Expliquez à votre jeune de ne pas intervenir quand la discussion en ligne devient houleuse.
Si votre enfant est victime de cyberintimidation, documentez l’incident. Prenez une capture d’écran des échanges ou imprimez-les. Ça pourrait être utile si vous deviez faire un signalement. Si vous n’avez pas eu le temps de faire une capture d’écran ou d’imprimer la conversation, notez la date et l’heure du message.
La plupart des enfants et des adolescents victimes d’intimidation ou de menaces en ligne n’en parlent pas à un adulte.
Demandez l’aide d’un professionnel si la cyberintimidation semble affecter le bien-être émotionnel de votre enfant. Discutez avec votre jeune des effets que cela a sur lui. Un conseiller ou un thérapeute pourrait répondre à ses préoccupations. Vous pouvez faire des recherches pour trouver un thérapeute en clinique privée qui intervient auprès des enfants ou appeler à l’école de votre jeune pour vérifier si des conseillers scolaires sont disponibles.
Quand c’est votre enfant qui est l’intimidateur
Apprendre que son enfant intimide quelqu’un peut être un choc, et la tentation de tout nier ou d’ignorer la situation est parfois forte. Toutefois, si vous avez de tels soupçons, il est important d’agir immédiatement puisque les conséquences pourraient être graves pour votre enfant, par exemple, des accusations criminelles de publication de pornographie juvénile pourraient être portées contre lui s’il a partagé avec d’autres personnes en ligne des photos explicites d’amis ou de connaissances. Dans les cas extrêmes, un cyberintimidateur peut être accusé au criminel si sa victime se suicide.
Conseils pour éviter que votre enfant en intimide un autre
Un enfant qui a recours à l’intimidation porte en lui des blessures. Dans une telle situation, il est important que le parent et l’enfant obtiennent de l’aide. Il convient alors de communiquer avec l’école ou de consulter un conseiller.
Les experts ont trouvé des stratégies pour réduire les actes d’intimidation dans les collectivités, les écoles et à la maison. Le programme de prévention de l’intimidation d’Olweus (site en anglais) a été mis en œuvre à l’échelle internationale, et ses fondements peuvent également s’appliquer à la maison. Selon les quatre principes de base (article en anglais), les parents et les personnes qui s’occupent d’enfants devraient favoriser un environnement bienveillant et chaleureux dans lequel le jeune se sent soutenu, tout en établissant des limites strictes et des conséquences appropriées en cas de comportement inacceptable de la part de ce dernier. Pour en savoir plus à ce sujet, lisez l’article ici.
Protéger votre enfant contre les prédateurs
La plupart des parents craignent que leur enfant soit la cible d’un cyberprédateur. Le pédopiégeage se définit comme la tentative de se lier d’amitié avec un enfant dans le but de commettre des abus sexuels à son encontre (voir le site Web Internet Matters, en anglais seulement). Pour aborder un mineur, le prédateur peut commencer par lui parler sous le couvert de l’anonymat, se faire passer pour quelqu’un de son âge ou utiliser une fausse photo. Peu à peu, il fera dévier subtilement la conversation sur la sexualité, puis demandera au jeune des égoportraits ou des photos de lui nu. Bien souvent, les enfants ne se rendent pas compte qu’ils ont été manipulés; ils s’imaginent s’être fait un ami sincère, une copine ou un copain et ne comprennent pas les conséquences de leur geste quand ils envoient des photos personnelles à des inconnus sur Internet.
Voici quelques conseils pour protéger votre enfant des cyberprédateurs :
Surveillez les activités de votre enfant en ligne. Prenez connaissance des sites, des applications et des jeux auxquels il accède et vérifiez périodiquement ses paramètres de confidentialité.
Expliquez à votre jeune de ne jamais donner de renseignements personnels à des inconnus en ligne. Cela comprend son nom de famille, son adresse, son numéro de téléphone, son adresse de courriel, le nom de son école et des équipes sportives dont il fait partie.
Dites à votre enfant de ne jamais envoyer de photos à des inconnus sur Internet.
« […] soyez au courant des activités de votre enfant en ligne en lui demandant quelles applications, quels jeux et quelles autres technologies il utilise. S’il est présent sur les médias sociaux, devenez son ami ou suivez-le. » (traduction libre)
– Common Sense Media
Conseillez à votre enfant de bloquer toute personne rencontrée en ligne dès que quelque chose concernant leurs échanges le rend mal à l’aise. Les jeunes peuvent très vite perdre le contrôle s’ils flirtent ou s’engagent dans une conversation ou une activité avec un étranger qui devient de nature sexuelle.
Faites comprendre à votre enfant qu’un adulte qui tente de se lier d’amitié avec un mineur sur Internet est inapproprié, peu importe les circonstances. Dites-lui que si un adulte souhaite le rencontrer en personne ou lui fait des avances sexuelles, il doit vous le dire immédiatement. Rassurez votre enfant en lui disant que vous ne vous fâcherez pas ou ne le priverez pas d’Internet.
Expliquez et rappelez fermement à votre jeune qu’il ne devrait jamais accepter de rencontrer quelqu’un qu’il ne connaît que sur Internet. Si un inconnu demande à le voir, dites à votre enfant de vous en parler et de ne jamais rencontrer un étranger en personne.
Si vous vous faites du souci pour votre enfant, discutez-en avec lui. Faites-lui part de vos préoccupations et montrez-vous réceptif à ce qu’il a à vous dire. Fiez-vous à votre intuition et tirez les choses au clair. N’oubliez pas que vous pouvez aussi communiquer avec votre programme d’aide pour obtenir du soutien et des conseils supplémentaires.
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Contenu en ligne nuisible : trouver des solutions
Il est très facile pour les jeunes d’accéder à du contenu en ligne nuisible. Même si Internet a de nombreux avantages, il faut faire attention à certaines choses, notamment l’exposition accidentelle au contenu nuisible de certaines fenêtres contextuelles ou de certains médias sociaux.
Qu’est-ce que du contenu nuisible?
Un contenu est nuisible lorsqu’il entraîne des préjudices pour un jeune, soit parce qu’il est offensant ou inapproprié ou parce qu’il encourage des comportements négatifs. Ainsi, certains jeunes peuvent être exposés à des images explicites ou à des photos de gens qui s’automutilent, ou télécharger accidentellement des logiciels malveillants et des virus.
Contenu « pro-automutilation » ou « pro-troubles alimentaires »
Les sites Web « pro-automutilation » ou « pro-troubles alimentaires » sont des sites qui publient du contenu ou des images représentant de façon explicite des gens qui s’automutilent ou qui ont des troubles alimentaires, ou qui encouragent ce type de comportement ou en font la promotion. S’ils visaient initialement à encourager les gens à parler de leur problème, ces sites Web ne font pas l’objet d’une surveillance professionnelle, ce qui veut dire qu’on peut y publier n’importe quoi, créant une dangereuse communauté en ligne qui attire les enfants et les jeunes.
Ces sites Web sont attrayants pour les jeunes et les ados parce qu’ils leur permettent de parler de sujets difficiles anonymement. Il peut toutefois être difficile pour un enfant ou un ado de trouver une façon saine de soulager sa détresse mentale si aucun adulte ou soignant n’est là pour le soutenir. Mettre en place des contrôles sécuritaires sur le Wi-Fi pour limiter les façons dont votre enfant accède à Internet et les moments où il y accède est un moyen de le protéger. Lisez cet article de beat (en anglais), un organisme de bienfaisance britannique, pour plus d’informations à ce sujet.
Parlez à votre enfant ou à votre ado
Il est important de parler à votre enfant si vous soupçonnez qu’il accède à du contenu en ligne inapproprié. Dites-lui que vous vous faites du souci pour lui et que vous êtes là pour l’aider au besoin. Empêcher votre enfant d’accéder à Internet ou confisquer son téléphone cellulaire n’est pas toujours la meilleure option. Si vous lui retirez son accès à Internet, vous devez le remplacer par autre chose, par exemple un groupe de soutien ou de la thérapie. S’il consulte des sites Web qui abordent la santé mentale, c’est peut-être un signe qu’il vit des difficultés à cet égard. Le Web est peut-être le seul endroit où il peut parler de ce qu’il ressent, et c’est pourquoi si vous le lui enlevez, vous devez le remplacer par une autre
ressource.
Obtenez l’aide d’un professionnel
Si vous vous inquiétez pour votre enfant et croyez qu’il a besoin de soutien et d’aide supplémentaires, vous pouvez contacter votre professionnel de la santé, votre programme d’aide ou l’école de votre enfant pour obtenir des conseils et des instructions.
Solutions de rechange aux médias sociaux
Il y a aujourd’hui plus de 4 milliards (article en anglais) d’utilisateurs des médias sociaux partout sur la planète. Un grand nombre d’entre eux sont des enfants et de jeunes ados. Il existe plusieurs façons d’enseigner aux enfants et aux jeunes comment interagir avec le monde sans médias sociaux et Internet. Même si l’idée de nous éloigner de nos appareils pendant quelques heures peut être terrifiante, on peut tous en retirer des bienfaits. N’oubliez pas que les enfants imitent les attitudes et les comportements de leurs parents et des personnes qui en prennent soin, alors assurez-vous de leur donner l’exemple. Voici certaines choses que vous pouvez faire pour vous-même et qui encourageront vos enfants à vous imiter.
Sortez dans la nature
Comme les enfants et les jeunes passent plus de temps à l’intérieur sur leurs appareils, ils ratent une occasion d’explorer le monde et la nature. Voici certains avantages des sorties en nature :
- Sentiment instantané de mieux-être.
- C’est gratuit!
Idées pour vous et vos enfants :
- Allez faire du camping.
- Sortez marcher.
- Trouvez un loisir comme le surf, la natation, l’escalade, etc.
- Apprenez des techniques de survie!
- Allez promener votre chien.
- Allez à la plage ou visitez un site naturel d’une grande beauté.
- Joignez-vous à des groupes d’activités pour les ados et leurs parents.
Vous trouverez de bonnes idées dans cet article :
J’sais pas quoi faire… liste de 101 idées à soumettre à votre enfant!
Pratiques de méditation
Les médias sociaux peuvent créer de l’anxiété chez les jeunes et nuire à leur estime de soi. Il est important d’aider vos enfants à accorder à leur cerveau une pause de la pression et des jugements. Essayez d’apprendre avec eux des techniques de pleine conscience que vous pouvez pratiquer en marchant, en coloriant, en faisant du tai-chi ou simplement en restant assis. Explorer ces techniques en vous amusant vous procurera un sentiment de calme, à vous et à vos enfants!
D’autres pratiques spirituelles, religieuses, culturelles ou traditionnelles qui ne sont pas mentionnées ici peuvent aussi vous être utiles. Faites des essais pour trouver ce qui fonctionne pour vous!
Bénévolat
Le bénévolat est un excellent moyen de vous engager dans la communauté avec vos enfants et de vous concentrer sur autre chose que vos comptes de médias sociaux. Le bénévolat est en outre une très bonne façon d’améliorer l’estime de soi et de favoriser le mieux-être.
Apprentissage en plein air
Faites faire de l’apprentissage en plein air à vos enfants! Toute une gamme d’activités entre dans cette catégorie, comme l’école forestière, les techniques de survie dans la brousse, les courses d’orientation, l’éducation écologique, l’horticulture, le Prix du duc d’Édimbourg et bien d’autres. Explorez les clubs ou les associations dans votre région ou trouvez vos propres idées.
Sport ou passe-temps
Encouragez vos enfants à s’adonner à un sport ou à un passe-temps qu’ils aiment et qui leur procure du plaisir. Joignez-vous à la partie!
Activités intérieures
Si votre enfant est plutôt introverti, il y a tout de même beaucoup d’activités qu’il peut faire seul ou dans le confort de votre foyer, comme l’art, la lecture, la cuisine, la pâtisserie, le dessin et le coloriage.
Pour plus d’information, consultez la page intitulée 101 activités sans écrans.
Pour les enfants plus vieux
Il sera probablement impossible d’empêcher votre adolescent d’utiliser les médias sociaux. Toutefois, vous pouvez l’encourager à ne pas utiliser son téléphone cellulaire à certains moments de la journée quand toute la famille est réunie. Par exemple :
- Demandez à votre adolescent de ne pas apporter son téléphone à la table au souper.
- Après une heure précise.
- Durant les rassemblements ou les sorties en famille.
À mesure que votre adolescent vieillira, il aura besoin d’être entouré de bons modèles de comportements. Le mieux que vous pouvez faire est d’adopter une bonne conduite et de prendre soin de vous. Vous ne pourrez pas aider votre ado si vous êtes épuisé physiquement ou émotionnellement. Apprenez à faire confiance à votre ado en ayant des discussions ouvertes et en le laissant faire des choix par lui-même. Si vous vous faites du souci à son sujet, faites-lui savoir. Rappelez-vous que vous devez laisser votre adolescent faire ses propres choix et ses propres erreurs, et soyez là pour lui s’il a besoin de vous.
Pour accéder à plus de ressources, allez sur Internet, consultez votre professionnel de la santé ou communiquez avec votre programme d’aide. Voici d’autres ressources :
Pensez cybersécurité est une campagne conçue pour sensibiliser les Canadiens aux pratiques de sécurité en ligne.
Jeunesse, J’écoute est un service de soutien en ligne gratuit, en anglais et en français, accessible en tout temps pour les enfants, les adolescents et les jeunes adultes canadiens.
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